L’Acromphale

L’OSMORYTHME

BRUNO PONS LEVY

Parce que l’enseignement traditionnel avait toujours buté sur la dyslexie musicale, le mouvement polyréaliste se devait d’aborder la question sous un angle originaire, homosphérique et osmotique. Il plonge alors dans les racines de l’aversion pour l’impact d’autrui du fond duquel le sujet dyslexique va, telle une note de musique à taille humaine, organique et mouvante, renouer un lien halluciné avec sa pulsation unitaire. La projection hallucinatoire se combine avec une partition-miroir sur les portées de laquelle le musicien, métamorphosé en note de musique, se déplace d’un point à un autre au gré d’un mouvement de balancier injectant son énergie propre dans le rythme d’une œuvre spontanée. On parle ici d’impulsation tant l’impulsion individuelle et la pulsation universelle parviennent à fusionner à travers le prisme d’un système dynamique pouvant désormais s’appuyer sur d’authentiques variables d’état. Le traité d’osmorythme propose vingt-et-un mouvements archétypiques pouvant servir de prototypes à tout pédagogue, qui se montrerait prêt à abandonner temporairement et le discours et la méthode pour se laisser envahir par le tropisme d’un sujet dont les schèmes ne demandent qu’à être déverrouillés.