L’Acromphale

De Être-autre à Entre-êtres, une année a passé. Pas n’importe laquelle. À mi-chemin entre deux âges, les gendarmes du monde ont été attaqués pour la première fois de leur histoire sur leur propre sol. Le fil-de-fériste qui, six mois auparavant, traversait en EPI 1 Le pont de la virtualité entre deux tours couchées et une troisième étrangement dépourvue de perspective, prend rétrospectivement une dimension prémonitoire. Première des quarante-huit nouvelles psychoréfractions à oser se manifester au bal des empires, La séduction de l’impuissance annonce la couleur. L’humanité va devoir se chercher une source de puissance autre part qu’au fond de cette tunique de peau, tout juste bonne à se balancer au crochet d’un cintre à l’envers. Le thème de la fin des temps parcourt d’un bout à l’autre ce nouveau cycle polymatriciel et, peut-être plus inquiétant, entrevoit plusieurs fois la mort de l’imaginaire qui, d’ailleurs, le clôture. À raison de l’intensité exceptionnelle du trauma mondial, plusieurs clés se dessinent et suffisent à contrebalancer la tendance sombre de l’expérience. Un effort d’émancipation est exigé de la part de l’esclave de soi-même, de dépassement du corps mais aussi de l’esprit dans ce qu’il a de plus étroit, j’entends par là cette façon que nous avons parfois de nous aliéner la nature extrinsèque de la finalité.

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↓ P emploie l’acronyme EPI pour expérience polymatricielle individuelle. ↑ Le symbole P est destiné à prendre la place d’un auteur dont la personnification obstrue la perception de son œuvre.